lundi 19 décembre 2011

Qualcomm Snapdragon

Qualcomm a aujourd'hui annoncé que les SoC Snapdragon S2 et S3 prenaient désormais en charge Glonass, le système de positionnement par satellites russe, en plus de GPS, celui historique américain.

Deux satellites IOV de Galileo

Les réseaux de satellites concurrents ont effectivement la bonne idée d'employer le même protocole de communication, ce qui permet de les utiliser simultanément. Désormais un smartphone muni d'une puce Snapdragon S2 ou S3 de type MSM, incluant notamment la connectivité cellulaire et GPS, pourra donc faire appel aux deux réseaux.

La combinaison des deux réseaux augmente les chances d'obtenir une position, en accélère l'acquisition et en améliore la précision.

La constellation GPS est effectivement constituée de 27 satellites gravitant autour de la Terre, mais si un récepteur peut en capter jusqu'à 10 en terrain dégagé, ce nombre est considérablement réduit dans les environnements confinés, en particulier en milieu urbain. Avec un champ de vision réduit sur le ciel, au milieu d'immeubles par exemple, il n'est pas rare de capter moins de quatre satellites GPS, le minimum pour obtenir une position fiable. C'est là que les 24 satellites de la constellation Glonass entrent en jeu, car il y a de grandes chances qu'au moins l'un d'eux soit en ligne de vue, et permette de débloquer la situation.

En outre, le temps d'acquisition et la précision augmentant avec le nombre de satellites, le réseau Glonass est bénéfique même si le récepteur capte un nombre suffisant de satellites du réseau GPS. Qualcomm offrirait ainsi une position avec une précision de 2 m seulement.

Reste à savoir si les smartphones à SoC Snapdragon S2 ou S3 existants sont concernés, ou si seuls les nouveautés à compter de cette annonce le sont. Contacté par nos soins, un représentant de Qualcomm n'était pas en mesure de nous répondre, assurant qu'il nous répondrait prochainement. L'actualité sera donc mise à jour en temps voulu.

Dell Vostro 1540



Dell Vostro 1540

Avec son écran mate WXGA (1366 x 768 pixels) de 15,6 pouces, son épaisseur de 3,5 cm et son poids de 2,4 kg il ne répond certes pas aux mêmes exigences de mobilité mais s'ouvre en contrepartie à une plus grande variété d'usages.

À ce prix il faut malgré tout se contenter en série d'un processeur Intel Celeron P4600 (bi-cœur à 2 GHz et 2 Mo de cache), ou en option d'un Intel Core i3-370M (bi-cœur à 2,4 GHz et 3 Mo de cache), tous deux d'ancienne génération. Au cours actuel de la mémoire vive, les 2 Go seulement fournis en standard font quant à eux un peu pingre.

On retrouve par ailleurs un disque dur de 250 Go (500 Go en option), un graveur de DVD, une webcam à 1,3 million de pixels, trois ports USB 2.0, un lecteur de carte SD, une sortie HDMI, une sortie VGA, de l'Ethernet Gigabit, du Wi-Fi N, du Bluetooth 3.0 et une batterie à 6 cellules lui conférant une autonomie non communiquée.

De quoi répondre à un usage courant, incluant bureautique, navigation sur Internet, musique, photo et vidéo, à moindre coût. IL est disponible dès à présent en France, pour 300 à 450 euros prix public.

Dell Vostro 1540

samedi 10 décembre 2011

Panasonic reviendra en 2012 pour les smartphones

Six ans après l'avoir abandonné, Panasonic devrait revenir sur le marché européen de la téléphonie mobile en 2012. Il y lancera dès le mois de mars un smartphone Android.

Smartphone Panasonic
Connu pour ses appareils photo ou ses téléviseurs plasma, Panasonic est aussi un fabricant de téléphones mobiles, même si aujourd'hui ceux-ci ne sont commercialisés qu'au Japon et dans une partie de l'Asie. Six ans après avoir abandonné l'Europe, le Japonais devrait faire son grand retour sur le Vieux continent en 2012, avec le lancement d'un smartphone Android, prévu pour le mois de mars.

« Nous avons bien conscience de la présence de concurrents puissants », a déclaré à Reuters Toshinori Hoshi, responsable de la division communications mobiles de Panasonic. « Quoi qu'il en soit, les parts de marché évoluent de façon radicale, et si nous nous lançons sur ce marché mouvant, nous pensons que nous avons une chance de réussir ».

L'offre devrait dans un premier temps se limiter à un unique terminal (voir visuel). Ses caractéristiques n'ont pas encore été dévoilées, mais il devrait selon Reuters adopter un écran OLED 4,3 pouces qHD (960 x 540 pixels), ainsi que le système d'exploitation Android. Panasonic le destinerait tout particulièrement aux professionnels, en ciblant la tranche des 30 - 40 ans.

« A partir de cette première référence, Panasonic va développer son offre avec pour objectif la vente de 1,5 million de smartphones en Europe sur la prochaine année fiscale. En outre sur l'année fiscale 2016, Panasonic vise la vente globale de 15 millions d'unités, dont 9 millions en Europe, Asie, Chine et aux Etats-Unis et 6 millions au Japon (dont 5 millions de smartphones) », indique le fabricant.

HP : WebOS va devenir open source

HP a finalement pris sa décision. Plutôt que de tirer un trait sur l'aventure WebOS, l'américain a choisi de libérer son système d'exploitation mobile, qui pourra être exploité par la communauté open source.

Hp touchpad tablet webos 01
WebOS maltraité, mais bientôt WebOS libéré... HP a annoncé vendredi que le système d'exploitation mobile issu du rachat de Palm serait bientôt mis à disposition de la communauté. Il promet dans le même temps qu'il poursuivra ses efforts de maintenance et de développement autour de WebOS, sans toutefois aller jusqu'à quantifier la portée de cet engagement.

« webOS est la seule plateforme pensée depuis le départ pour être mobile, connectée, et adaptable. En contribuant à cette innovation, HP veut déchaîner la créativité de la communauté open source pour avancer vers une nouvelle génération d'applications et d'appareils », se réjouit Meg Whitman, patronne de HP depuis l'éviction de Leo Apotheker, en septembre dernier.

Maintenant que la décision est prise, HP promet de publier le code source de WebOS sous licence open source, de façon à ce que les fabricants et les développeurs puissent contribuer à améliorer le logiciel. Le framework applicatif Enyo sera également passé en open source. Pour l'instant, le choix des licences retenues (Apache, GPL ?) n'a pas été précisé.

Le fabricant promet enfin qu'il restera investi dans le projet, ce qui aux yeux de certains analystes est la condition sine qua non pour que ce passage en open source ne soit pas le simple chant du cygne de WebOS.