dimanche 8 novembre 2009

EVGA Co-Op : GTX 275 et GTS 250 sur une même carte

Les amateurs de PhysX, cette technologie rachetée par NVIDIA qui vise à tirer parti de la puissance de calcul des cartes graphiques pour modéliser des effets physiques, vont être servis. L'américain EVGA vient en effet d'annoncer le lancement officiel d'une étrange carte, la GTX 275 Co-Op PhysX, qui présente la particularité de réunir, sur le même PCB, un GTX 275 comme composant principal dédié à la 3D, ainsi qu'un GTS 250 dévolu aux calculs physiques.

Si d'ordinaire, les cartes graphiques à deux GPUcombinent deux exemplaires de la même puce, EVGA prend donc ici le parti d'associer deux puces différentes, en cantonnant la seconde à une tâche bien spécifique. Les caractéristiques dévoilées par le fabricant montrent d'ailleurs bien que les deux puces opèrent indépendamment l'une de l'autre, puisque chacune conserve les spécifications de référence.

EVGA GTX 275 Co-Op PhysX

Ainsi, la partie GTX est-elle cadencée à 633 Mhz, avec 2040 prucesseurs de flux à 1296 MHz. La GTS 250 tournera quant à elle à 738 MHz, ses 128 processeurs de flux affichant quant à eux une fréquence de 1836 MHz. La carte embarque un total de 1280 Mo de mémoire vidéo, que l'on suppose partagée entre les deux puces (896 Mo pour la GTX 275 sur un bus 448 bits, contre 384 Mo pour la GTS 250, avec une interface 192 bits). L'ensemble semble monté sur un PCB (circuit imprimé) de GTX 295, et permet selon EVGA l'association d'un troisième GPU.

Si l'on écarte l'aspect « prouesse technique », le produit présente-t-il un intérêt pour les joueurs ? Oui, s'ils considèrent qu'il est important de réserver un GPU aux calculs physiques tels que ceux proposés par Batman : Arkham Asylum (livré sous forme de coupon avec la carte). Non, si l'on considère que les bienfaits, tangibles, du PhysX, ne concernent qu'un nombre réduit de titres, que d'aucuns jugeront insuffisants pour justifier les 350 dollars demandés pour cette carte.

EVGA GTX 275 Co-Op PhysX

VIA annonce ses processeurs Nano 3000

Malmené sur le terrain des netbooks et des nettops par l'Atom d'Intel, littéralement omniprésent, le taïwanais VIA n'en continue pas moins à capitaliser sur son architecture Isaiah, déjà exploitée au sein de ses processeurs Nano des gammes 1000 et 2000. Il annonce aujourd'hui l'arrivée prochaine d'une nouvelle génération, la série des Nano 3000, qui offrira des performances supérieures tout en conservant ce qui fait l'intérêt de ces processeurs dans le domaine de l'embarqué : une consommation électrique réduite, un très faible encombrement et la prise en charge des systèmes d'exploitation de l'univers PC, Windows et Linux en tête.

Pleinement compatibles 64 bits, ces processeurs x86 conservent l'emballage NanoBGA2 et seront compatibles pin à pin avec les machines et designs déjà présents sur le marché. Dotés d'une technologie de virtualisation maison, ils adoptent certaines des instructions SSE4 et fonctionnent sur un FSB (Front Side Bus) de 800 MHz. A fréquence équivalente, un Nano 3000 offrirait des performances supérieures de près de 25% à celles d'un Nano de la génération précédente, se félicite le fabricant.

VIA Nano 3000 affiche

La gamme devrait se composer de six modèles, avec des fréquences de fonctionnement allant de 1 à 2 GHz. Sans surprise, VIA préconise d'associer ces nouvelles puces à ses chipsets Chrome, capables d'assurer une partie des traitements multimédias, notamment dans le domaine de la vidéo haute définition. De quoi constituer, selon lui, un couple suffisamment robuste pour motoriser tout netbook ou nettop du marché, avec des performances globales supérieures à l'offre d'Intel en la matière.

Reste à voir comment se positionnera cette offre face au couple Atom / chipset Intel, contre lequel VIA a sans doute des points à marquer, mais aussi face à une solution Atom / Ion (NVIDIA), où la donne risque de ne pas être favorable au fabricant du Nano. Les premiers Nano 3000 devraient faire leur entrés sur le marché dans le courant du premier trimestre 2010.

Performances Via Nano 3000