EVGA Co-Op : GTX 275 et GTS 250 sur une même carte

Les amateurs de PhysX, cette technologie rachetée par NVIDIA qui vise à tirer parti de la puissance de calcul des cartes graphiques pour modéliser des effets physiques, vont être servis. L'américain EVGA vient en effet d'annoncer le lancement officiel d'une étrange carte, la GTX 275 Co-Op PhysX, qui présente la particularité de réunir, sur le même PCB, un GTX 275 comme composant principal dédié à la 3D, ainsi qu'un GTS 250 dévolu aux calculs physiques.

Si d'ordinaire, les cartes graphiques à deux GPUcombinent deux exemplaires de la même puce, EVGA prend donc ici le parti d'associer deux puces différentes, en cantonnant la seconde à une tâche bien spécifique. Les caractéristiques dévoilées par le fabricant montrent d'ailleurs bien que les deux puces opèrent indépendamment l'une de l'autre, puisque chacune conserve les spécifications de référence.

Ainsi, la partie GTX est-elle cadencée à 633 Mhz, avec 2040 prucesseurs de flux à 1296 MHz. La GTS 250 tournera quant à elle à 738 MHz, ses 128 processeurs de flux affichant quant à eux une fréquence de 1836 MHz. La carte embarque un total de 1280 Mo de mémoire vidéo, que l'on suppose partagée entre les deux puces (896 Mo pour la GTX 275 sur un bus 448 bits, contre 384 Mo pour la GTS 250, avec une interface 192 bits). L'ensemble semble monté sur un PCB (circuit imprimé) de GTX 295, et permet selon EVGA l'association d'un troisième GPU.

Si l'on écarte l'aspect « prouesse technique », le produit présente-t-il un intérêt pour les joueurs ? Oui, s'ils considèrent qu'il est important de réserver un GPU aux calculs physiques tels que ceux proposés par Batman : Arkham Asylum (livré sous forme de coupon avec la carte). Non, si l'on considère que les bienfaits, tangibles, du PhysX, ne concernent qu'un nombre réduit de titres, que d'aucuns jugeront insuffisants pour justifier les 350 dollars demandés pour cette carte.

VIA annonce ses processeurs Nano 3000

Malmené sur le terrain des netbooks et des nettops par l'Atom d'Intel, littéralement omniprésent, le taïwanais VIA n'en continue pas moins à capitaliser sur son architecture Isaiah, déjà exploitée au sein de ses processeurs Nano des gammes 1000 et 2000. Il annonce aujourd'hui l'arrivée prochaine d'une nouvelle génération, la série des Nano 3000, qui offrira des performances supérieures tout en conservant ce qui fait l'intérêt de ces processeurs dans le domaine de l'embarqué : une consommation électrique réduite, un très faible encombrement et la prise en charge des systèmes d'exploitation de l'univers PC, Windows et Linux en tête.

Pleinement compatibles 64 bits, ces processeurs x86 conservent l'emballage NanoBGA2 et seront compatibles pin à pin avec les machines et designs déjà présents sur le marché. Dotés d'une technologie de virtualisation maison, ils adoptent certaines des instructions SSE4 et fonctionnent sur un FSB (Front Side Bus) de 800 MHz. A fréquence équivalente, un Nano 3000 offrirait des performances supérieures de près de 25% à celles d'un Nano de la génération précédente, se félicite le fabricant.

La gamme devrait se composer de six modèles, avec des fréquences de fonctionnement allant de 1 à 2 GHz. Sans surprise, VIA préconise d'associer ces nouvelles puces à ses chipsets Chrome, capables d'assurer une partie des traitements multimédias, notamment dans le domaine de la vidéo haute définition. De quoi constituer, selon lui, un couple suffisamment robuste pour motoriser tout netbook ou nettop du marché, avec des performances globales supérieures à l'offre d'Intel en la matière.

Reste à voir comment se positionnera cette offre face au couple Atom / chipset Intel, contre lequel VIA a sans doute des points à marquer, mais aussi face à une solution Atom / Ion (NVIDIA), où la donne risque de ne pas être favorable au fabricant du Nano. Les premiers Nano 3000 devraient faire leur entrés sur le marché dans le courant du premier trimestre 2010.

HP dévoile sa nouvelle collection de PC portables

HP a profité d'une conférence de presse qui se tenait hier soir pour présenter la collection automne-hiver d'ordinateurs portables. Si tous les produits mentionnés ci-dessous ont déjà été évoqués dans nos colonnes suite aux fuites et aux annonces aux États-Unis, cette actualité est l'occasion de confirmer quels sont ceux qui seront commercialisés en France et en Europe et surtout à quel prix.

Au rang des « mini PC », tel que les appelle HP, Compaq Mini 311c sera donc bel et bien commercialisé en France. Ce netbook prometteur s'articule comme prévu autour d'un écran WXGA de 11,6 pouces, d'un processeur Intel Atom mais aussi et surtout d'une solution NVIDIA Ion, qui lui permet pour rappel de décoder et d'afficher des vidéos haute définition. Il sera prochainement commercialisé sous Windows XP au prix très attractif de 350 euros, en attendant une mystérieuse mise à jour le 22 octobre.

Le HP Pavilion dm1, arborant le même form factor (11,6 pouces) que le mini-portable sus-cité, et le Pavilion dm3 (13,3 pouces), tous deux évoqués début septembre, seront eux aussi commercialisés en France. Ces deux ultra-portables abritent une solution Intel CULV et promettent une autonomie d'environ 8 heures. Le fabricant n'a pas précisé le prix de vente de ces ordinateurs mais on s'attend à des tarifs allant de 480 à 680 euros.

Les HP Envy 13 et Envy 15, copies presque assumées des MacBook Pro d'Apple, traverseront eux aussi l'Atlantique. Leur prix français n'est pour l'heure pas connu.

Cette conférence fera enfin l'objet d'une nouvelle actualité le 13 octobre, date à laquelle l'embargo sera levé sur d'autres nouveautés.

Windows Mobile 6.5 : lancement le 6 octobre

Par voie de communiqué de presse, Microsoft vient d'annoncer la sortie officielle de Windows Mobile 6.5. Le nouvel environnement mobile de la firme de Redmond sera disponible à partir du mardi six octobre. Même si le bouleversement attendu avec Windows Mobile 7 n'est pas encore de mise, les changements sont tout de même nombreux par rapport à la version précédente du système (6.1). Voici la liste de principales fonctionnalités qui accompagneront ce nouvel OS nomade :

Un navigateur revisité intégrant Flash Microsoft indique que Pocket Internet Explorer a été profondément remaniée depuis 6.1. Rappelons que dans sa forme actuelle, le butineur de poche de Microsoft accuse clairement le poids de ses années. Ceci explique pourquoi de nombreux constructeurs (HTC en tête) ont pris la décision de le remplacer par Opera Mobile. D'autre part, le géant du logiciel se fend d'une seconde annonce majeure : désormais, le célèbre format d'animation vectoriel Flash (Adobe) est pris en charge en standard. On ne sait pas encore s'il s'agit d'un plug-in « Open Screen Project » (identique à celui qui équipe l'HTC hero), mais dans tous les cas, il s'agit plutôt d'une bonne nouvelle. Il faudra passer par une phase de pratique pour vérifier si les bons indicateurs se confirment, mais en attendant, la rénovation du navigateur mobile de Microsoft va dans le bon sens.

Ecran d'accueil et écran en mode verrouillage.

Interface et personnalisation : Windows Mobile 6.5 n'incarne pas la révolution tant attendue par les habitués du système mobile de Microsoft. Dans les grandes lignes, on retrouvera donc les grands principes de fonctionnement qui caractérisent les précédentes versions de l'OS. Le menu démarrer et la barre des tâches sont toujours implantés sur la partie haute alors que les touches de fonction sont disposées à la base de l'écran. Heureusement, quelques modifications sont tout de même de la partie. Le menu démarrer est plus aéré et cette fois, Windows Mobile 6.5 offre nativement des possibilités de personnalisation. Il était déjà possible d'utiliser de nombreux Plug-ins today, mais désormais, Microsoft à implémenté un système de Widget que nous ne manquerons pas de disséquer lors du test du système.

Windows Mobile 6.5 : des changements timides.

Windows Marketplace® pour Mobile Un peu plus d'un après la sortie de l'AppStore d'Apple, Microsoft dégaine sa solution de téléchargement d'applications « > ou <<>>. Désigne les actions qui peuvent être effectuées depuis un appareil mobile en mode sans fil (Wi-Fi, GSM, Bluetooth). ");'>OTA ». Le service sera connu sous le nom de « Windows Marketplace® pour Mobile » (la précision laisserait-elle supposer qu'une version Windows est une préparation ?). Concrètement, ce programme intégré donnera la possibilité de télécharger des programmes depuis le mobile lui-même. À la manière de l'AppStore, des applications gratuites et payantes seront proposées.

Avec Windows Mobile 6.5, il est désormais possible de télécharger des applications depuis le mobile lui-même.

Un Windows Phone sinon rien ? Microsoft profite du communiqué de presse pour insister sur la nouvelle désignation des Smartphones équipés de Windows Mobile. Désormais, les mobiles intégrants Windows Mobile 6.5 seront connus sous le nom commercial de Windows Phone.

Service MyPhone : MyPhone est un bouquet de services de synchronisation en ligne. Il s'agit d'une sorte d'équivalent à Mobile Me (Apple) à la différence près que cette fois, le service est proposé gratuitement. Dans la pratique, les utilisateurs d'appareils Windows Mobile 6.5 auront la possibilité de synchroniser les données de leur carnet d'adresses avec leur espace MyPhone. Le service est loin de se limiter aux PIMs. En effet, il est également possible de synchroniser ses photos, ses vidéos, sa musique et ses SMS avec cet espace de stockage (200 Mo seront proposés gratuitement). Toutes ces données pourront être atteintes depuis le téléphone, ou depuis le site Web de MyPhone. Ce dispositif permet également de conserver une copie de sauvegarde de ses données en cas de perte ou de vol du mobile.

Nokia World : le netbook Booklet 3G coûtera 749 euros

A l'occasion du salon Nokia World organisé cette année à Stuttgart, le numéro un mondial des mobiles a dévoilé de nouvelles informations au sujet de son premier netbook, le « Booklet 3G ». Prévu pour être équipé d'un système Windows, il sera livré plus précisément avec Windows 7 (Starter Edition, Home Premium ou Professional), la nouvelle mouture du système d'exploitation de Microsoft qui sera lancée officiellement le 22 octobre prochain auprès du grand public.

Ses caractéristiques techniques complètes ont également été officialisées. Compact (2 centimètres d'épaisseur), relativement léger (1,25 Kg) et intégrant un châssis en aluminium, il intègre un écran de 10,1 pouces (1280 x 720 pixels), un processeur Intel Atom Z530 cadencé à 1,6 Ghz / Intel Poulsbo US15W sans ventilateur, une puce tribande 3G/3G+ (gérant la DATA uniquement) et surtout une batterie 16 cellules (!) lui assurant une autonomie annoncée de pas moins de 12 heures en utilisation classique. Sa mémoire RAM est de 1 Go alors que son disque dur (4200 tr/mn) lui permet de bénéficier de 120 Go d'espace de stockage.

Techniquement parlant, le « Booklet 3G » intègre une prise HDMI 1.2, une webcam 1.3 MP en façade pour la visio, un lecteur de carte SD et une puce A-GPS. Il possède également 3 prises USB, une prise Jack 3,5 mm et un accéléromètre. Pour le reste, ce « mini ordinateur portable » comme l'appelle le géant Finlandais des mobiles sera livré avec une suite logicielle connectée permettant d'utiliser les services Ovi de la marque. Il devrait donc être possible d'acheter par les airs des musiques numériques (Nokia Music Store), des jeux (Nokia N-Gage) ou des cartes (Nokia Maps). Il permettra d'utiliser pendant 60 jours la suite Microsoft Office.

Le Nokia « Booklet 3G » sera commercialisé au quatrième trimestre en France pour un prix de 749 euros TTC. A titre de comparaison, la tablette tactile / smartphone hybride N900 de Nokia sous GNU/Linux Maemo sera facturée 649 euros.

Canon EOS 7D : nouveau reflex expert

Canon a aujourd'hui annoncé un nouveau reflex expert, l'EOS 7D. Avec ce boitier, l'éternel rival de Nikon inaugure une fois encore un nouveau segment, à mi-chemin entre l'EOS 50D et l'EOS 5D Mark II. Si les deux concurrents ont traditionnellement proposé deux gammes plutôt complémentaires, le 7D est cette fois la réponse directe au récent D300s.

140×111×74 mm pour 820 g

Alors qu'il avait eu, une fois n'est malheureusement pas coutume, l'intelligence de réduire la définition du capteur de son dernier compact expert , Canon a succombé à l'appel du mégapixel en battant un nouveau record de densité pour un reflex. L'EOS 7D abrite effectivement un capteur CMOS au format APS-C de 18 millions de pixels. Le fabricant promet malgré tout une excellente tenue en haute sensibilité, qui grimpe nativement à 6400 ISO et s'étend même jusqu'à 12800 ISO. Pour les très nombreux photographes qui n'ont que faire de fichiers de 20 Mo et se contentent de tirages en 30×20 cm à 300 dpi, le fabricant propose d'enregistrer des fichiers RAW d'une définition raisonnable de 10 millions de pixels.

Épaulé par deux puces de traitement Digic 4, l'appareil photo avale 8 images par seconde. Pour être digne de cette cadence infernale, l'autofocus AI Servo 2 de nouvelle génération rattrape quelque peu son retard sur celui réputé de Nikon. On retrouve donc 19 collimateurs en croix et l'apparition d'un mode ponctuel pour une mise au point plus précise. Un nouveau système de mesure de l'exposition baptisé iFCL et combinant les informations de distance (focus), de couleur et de luminance sur 63 zones fait également son apparition.

Jusqu'alors à la traine dans ce domaine, Canon devance désormais la concurrence avec l'impressionnant viseur de l'EOS 7D qui offre en plus d'une couverture de 100%, déjà proposée par le D300s, un grossissement de 1× pour un viseur de grande taille et d'autant plus confortable. Il bénéficie enfin, à l'instar de boitiers concurrents depuis des années, de la surimpression LCD pour l'affichage d'informations au beau milieu du cadre. L'inévitable enregistrement de vidéos, en Full HD aux cadences de 24, 25 ou 30 images par seconde, ou en 720p à 50 ou 60 images par seconde, se fait au travers de l'écran de 3 pouces affichant 920 000 points (soit une définition VGA), la mise au point restant manuelle.

Voici un rappel de ses principales caractéristiques :

• Capteur CMOS APS-C de 18 millions de pixels
• Photos de 5184×3456 à 8 images par seconde
• Vidéos 1080p à 24, 25 ou 30 images par seconde ou 720p et VGA à 50 ou 60 ips
• Capteur de mise au point autofocus à 19 points en croix
• Double processeur de traitement DIGIC 4
• Sensibilité de 100 à 6400 ISO (extensible à 12800 ISO)
• Viseur 1× couvrant 100%
• Écran LCD VGA à 920 000 points de 3 pouces
• Stockage sur carte mémoire Compact Flash

Canon accompagne également ce nouveau boitier de nouvelles optiques, dont deux zooms abordables. L'EF-S 15-85 mm f/3,5-5,6 IS USM équivalent à un 24-136 mm offre une focale grand angle confortable pour la catégorie, la stabilisation optique et l'inévitable mise au point ultrasonique. L'EF-S 18-135 mm conserve les mêmes caractéristiques que le premier, à l'exception d'une plage focale équivalente à un 29-216 mm moins grand angle mais plus polyvalente.

Le Canon EOS 7D sera lancé au mois d'octobre. Il sera vendu nu au prix public conseillé de 1 800 euros, aligné sur le Nikon D300s. Des kits avec le 15-85 mm ou le 18-135 mm seront respectivement proposés aux prix de 2 500 et 2 200 euros. Ces deux zooms seront disponibles au même moment pour 950 et 600 euros.

640 Go et 5400 tours en 2,5 pouces chez Toshiba

Bien qu'actif dans le domaine du SSD, Toshiba n'en oublie pas le monde du disque dur magnétique comme en témoigne l'annonce, mercredi, d'une nouvelle série de modèles 2,5 pouces à 5400 tours par minute dont la capacité pourra monter à 640 Go (MK6465GSX). Pour atteindre cette capacité, Toshiba empile donc deux plateaux de 333 Go au sein du boitier de son disque, qui présente par ailleurs 8 Mo de cache et fait appel à une interface SATA.

Sur le plan de la capacité, le japonais reste pour l'instant en retrait de son concurrent Western Digital, qui a de son côté réussi à mettre au point un modèle 2,5 pouces de 1 To en empilant non pas deux mais trois plateaux. Revers de la médaille : son Scorpio Blue 1 To mesure 12,5 mm d'épaisseur, contre 9,5 mm pour un disque dur 2,5 pouces standard, à même d'entrer dans la plupart des ordinateurs portables du marché. Avec 640 Go, Toshiba reste donc plus mesuré, mais s'assure un marché plus important.

Dell se lance dans la téléphonie mobile avec le Mini 3i

Après de longs mois de rumeurs, l'américain Dell vient d'officialiser son entrée dans le monde de la téléphonie mobile. Pour le moment uniquement en Chine. Après HP, Apple, Asus ou plus récemment Acer, c'est donc au tour de Dell de passer du monde des ordinateurs personnels à celui des mobiles.

Plus précisément, le 3ème constructeur mondial de PC s'est allié au premier opérateur mobile local, China Mobile, pour dévoiler le « Mini 3i », un téléphone mobile annoncé comme compatible avec la nouvelle plateforme en ligne de contenus permettant de télécharger de la musique, des jeux, des applications ou des vidéos. Cet « App Store » de China Mobile baptisé « Mobile Market » pourra être utilisé sur une dizaine de terminaux de marques Nokia, Samsung, LG ou... Dell.

Côté technique, Dell a choisi pour son « Mini 3i » de le placer dans le secteur des smartphones d'entrée de gamme avec un écran tactile de 3,5 pouces pour une résolution de 360 x 640 pixels, une compatibilité avec les réseaux mobiles GSM 2G et un système mobile propre, Open Mobile System, dérivé d'Android. Ce mobile monobloc intègre de plus un appareil photo numérique de 3,2 megapixels, le GPS, le Bluetooth, une batterie d'une capacité de 950 mAh. Il ne possède pas de puce WiFi.

Dell n'a pour le moment indiqué ni la date de disponibilité ni le prix du « Mini 3i ».

Microsoft lance une première webcam haute définition

La haute définition fait aujourd'hui une première incursion dans une webcam. Microsoft lance effectivement la LifeCam Cinema, une webcam haut de gamme capable de filmer en 1280×720 pixels à 30 images par seconde.

L'habituel plastique de la lentille est ici abandonné au profit du verre, digne d'une telle définition, tandis que la coque fait appel à l'aluminium.

On retrouve en outre une mise au point autofocus, un micro à réduction du bruit ambiant, un bouton d'appel Windows Live et une obscure technologie d'amélioration de la vidéo baptisée ClearFrame.

Cette webcam fonctionne directement avec Windows XP, Windows Vista et Windows 7 mais requiert au minimum un processeur double cœur à 1,6 GHz et 2 Go de mémoire vive pour filmer en haute définition.

La Microsoft LiveCam Cinema sera lancée le 9 septembre aux Etats-Unis et au Royaume-Uni au prix public conseillé de 70 livres sterling (environ 80 euros).

Premiéres cartes graphiques de chez AMD pour le 10 septembre.

Après avoir été le premier à concevoir une carte graphique gravée en 40 nm, AMD continue de faire des pieds de nez à son rival NVIDIA et devrait avoir la primeure sur DirectX 11. En marge de quelques révélations évasives, le fondeur a effectivement annoncé dans le cadre d'une conférence dédiée aux jeux vidéo qu'il présenterait le 10 septembre une gamme de carte graphique gravées en 40 nm supportant cette interface de programmation de dernière génération.

La firme de Sunnyvale promet que « nous n'en croirons pas nos yeux » et revendique que ces cartes au nom de code « Evergreen » représentent « le futur ». Un journaliste d'un site internet anglophone a assisté à une démonstration d'une de ces nouvelles carte graphique, mais a du se contenter d'un minimum d'informations. On sait simplement qu'une de ces cartes occupe deux slots et qu'elle présente deux sorties DVI, une sortie HDMI et une sortie DisplayPort.

Il a néanmoins découvert la prise en charge améliorée de la tesselation, l'une des principales nouveautés de DirectX 11. Héritier du bump mapping et de l'occlusion mapping, ce procédé permet de mettre en relief une texture avec plus d'efficacité. Le résultat est effectivement plus convaincant qu'avec ce dernier mode tout en consommant moins de ressources.

Les premiers exemplaires de tests seront présentés à la presse au même moment, mais la commercialisation n'est pas attendue avant le mois d'octobre, en temps et en heure pour le lancement de Windows 7 toutefois.

Nouveaux Opteron Istanbul à consommation réduite

AMD lance aujourd'hui cinq nouveaux Opteron hexa-cœurs qui viennent en renfort de la derniére génération de processeurs pour serveur et station de travail du fabricant, nom de code Istanbul. Le fondeur de Sunnyvale cible cette fois le segment des processeurs à consommation réduite puisque trois de ces puces sont estampillées « HE » (High Efficiency) pour haute efficacité énergétique. À performances égales, ces puces sont effectivement moins gourmandes en énergie.

On retrouve ainsi l'Opteron 2423 HE, cadencé à 2,0 GHz pour un ACP de 55 W, l'Opteron 2425 HE fonctionnant quant à lui à 2,1 GHz pour un ACP identique, tous deux destinés aux machines à deux processeurs. L'Opteron 8425 HE partage quant à lui les caractéristiques de ce dernier mais est réservé aux machines à huit processeurs.

Les Opteron 2439 SE et 8439 SE, pour machines à deux et huit processeurs, présentent pour leur part un ACP de 105 W et fonctionnent à 2,8 GHz.

Réservées à des usages spécifiques, dans des serveurs en salle machine ou dans des stations de travail, ces puces sont vendues entre 455 et 2650 dollars.

Intel Core i à toutes les sauces

Depuis que son rival AMD a remis le pied à l'étrier, avec le Phenom II et l'Opteron à six cœurs notamment, Intel est sur tous les fronts. Le fondeur de Santa Clara prépare en parallèle la relève de ses puces mobiles et de ses processeurs grand public pour ordinateur de bureau, autant de déclinaisons de l'architecture Nehalem introduite sur la famille haut de gamme Core i7. Intel aurait d'ailleurs mis à jour le calendrier du lancement de ces puces de prochaine génération, d'après les sources du magazine asiatique DigiTimes, à qui l'on doit de nombreuses rumeurs qui se sont confirmées.

Les puces au nom de code Clarksfield, déclinaison mobile du Bloomfield adoptant l'architecture Nehalem, seraient ainsi attendues à la rentrée, à la fin du mois de septembre ou au début du mois d'octobre. Alors que la logique voudrait que ces puces reprennent la nouvelle stratégie de marque d'Intel, avec une appellation commerciale de la forme « Core i », le calendrier à jour révèlerait un Core 2 Extreme cadencé à 2,0 GHz, un Core 2 Quad P2 à 1,73 GHz et un Core 2 Quad P1 à 1,6 GHz.

Les processeurs milieu de gamme pour ordinateur de bureau au nom de code Lynnfield, pressentis pour être commercialisés sous l'appellation Core i5 et Core i7, en fonction de leurs performances, seraient quant à eux présentés le 7 septembre. Les premiers modèles seraient pour rappel pourvus de 8 Mo de mémoire cache de troisième niveau, d'un contrôleur double-canal de mémoire DDR3 à 1 333 MHz et seraient cadencés à 2,66 GHz, 2,8 GHz et 2,93 GHz. Ils seraient sans surprise accompagnés du nouveau chipset Intel P55, le seul avec lequel ils pourront dans un premier temps fonctionner.

De nombreux nouveaux processeurs Xeon pour serveur et station de travail, ainsi que de nouveaux processeurs mobiles à basse tension pour portables ultra-fins seraient en outre prévus.


Source:Info de CLUBIC

Windows 7 livré sans Internet Explorer en Europe

Le magazine CNet US rapporte que Microsoft envisage de retirer le navigateur Internet Explorer des versions de Windows 7 qui seront commercialisées en Europe. En effet, la firme de Steve Ballmer aurait envoyé une note à l'attention des distributeurs OEM en les informant qu'ils seront libres de distribuer leurs machines avec un autre navigateur s'ils le souhaitent, voire plusieurs logiciels.

« Afin de s'assurer que Microsoft respecte la loi Européenne, nous publierons une version de Windows 7 différente et destinée au marché européen qui n'inclura pas Windows Internet Explorer », explique l'éditeur de Redmond dans ce mémo. « Microsoft offrira IE8 séparément et gratuitement et fera en sorte que la pré-installation d'IE8 sur Windows 7 soit facile et pratique pour les fabricants de PC en Europe ».

Cette initiative fait suite à la plainte déposée par la société norvégienne Opera Software auprès de la Commission Européenne pour abus de position dominante. D'autres acteurs se sont rangés du côté d'Opera, notamment la fondation Mozilla et Google. les plaignants estiment en effet, que l'intégration d'Internet Explorer au sein de Windows est une pratique anticoncurrentielle et un frein majeur pour l'innovation et la liberté des utilisateurs.

Déjà sanctionné par la Commission Européenne, Microsoft fut obligé de commercialiser Windows XP Home Edition N, une version du système n'embarquant pas par défaut le lecteur Windows Media Player... mais vendue plus cher que la version standard de Windows XP. Reste à savoir si la même stratégie sera suivie pour Windows 7.

Toshiba prépare de nouveaux Satellite pour la rentrée

Resté très discret dans le domaine de l'informatique grand public cette année, Toshiba annonce aujourd'hui en prévision de la rentrée de nouveaux ordinateurs portables qui rejoignent la famille Satellite. Quatre nouveaux modèles s'adressant à autant d'usages sont ainsi sur le point d'être lancés en Europe.

Les deux premiers modèles bénéficient du procédé de fabrication « In-Mold Rolling » (IMR), permettant de diminuer l'épaisseur du boitier, et d'une finition baptisée « Fusion ».

Le casanier Satellite A500 est tourné vers le multimédia. Il s'articule autour d'un écran 16/9e de 16 pouces affichant une définition de 1366×768 pixels et dispose notamment d'un tuner TV analogique et numérique (TNT), de hauts parleurs estampillés Harman Kardon et d'une sortie HDMI. Il abrite un processeur Intel Core 2 Duo, jusqu'à 8 Go de mémoire vive, 500 Go d'espace disque et une carte graphique ATI Radeon HD 4570 épaulée par 1 Go de mémoire dédiée.

L'ultra-portable Satellite U500 dispose pour sa part d'un écran 16/10e de 13,3 pouces affichant une définition de 1280×800 pixels. Destinés à ceux qui ont besoin de leur ordinateur en déplacement, il pèse 2 kg et dispose des mêmes composants que le modèle ci-dessus.

Tous deux seront lancés le mois prochain au prix public de 700 euros.

Toshiba lancera également deux autres Satellite au troisième trimestre, à un prix non communiqué.

Les Satellite L500 et L550 auront toujours droit au procédé de fabrication IMR mais arboreront une couleur grise argentée. Ces deux machines se démarquent par leurs écrans à rétro-éclairage à LED de 15,6 et 17,3 pouces affichant respectivement 1366×768 et 1600×900 pixels. Ils disposeront sans surprise d'un choix de processeurs Intel Core 2 Duo, d'une quantité de mémoire vive pouvant aller jusqu'à 8 Go et d'un disque dur allant jusqu'à 500 Go.

Deux alimentations 80 Plus Silver chez Thermaltake

Après avoir joué à celui qui a la plus grosse , les fabricants d'alimentations font désormais la course aux certifications 80Plus. Celles-ci assurent pour rappel que l'alimentation ait un bon rendement, limitant les gaspillages d'énergie et donc sa consommation. Thermaltake gravit une marche supplémentaire, puisque après avoir lancé les Toughpower XT certifiées 80Plus Bronze, le fabricant dévoile aujourd'hui deux nouvelles alimentations répondant à la norme 80Plus Silver.

Les Thermaltake Toughpower w0295 et w0296 proposant respectivement 700 et 800 W offrent donc un rendement d'au moins 85/88/85% à 20/50/100% de charge. Le fabricant a pour ce faire travaillé à réduire les interférences électromagnétiques et accélérer la vitesse de découpage pour améliorer l'efficacité et la stabilité. Elles sont équipées de deux rails +12 V de 30 et 35 A pour la 700 W et de 30 et 40 A pour la 800 W. Elles sont refroidies en silence par un imposant ventilateur de 135 mm.

On retrouve enfin une sélection pléthorique de câbles non modulaires avec 6 connecteurs Serial ATA, 5 connecteurs molex et 4 connecteurs PCI Express.

Ces Toughpower w0295 et w0296 sont dès à présent disponibles au prix public de 170 et 200 euros.

Nouveaux Barracuda LP : Seagate aussi grimpe à 2 To

Seagate met comme prévu un terme à l'exclusivité de Western Digital, qui commercialise depuis le mois de janvier un Caviar Green de cette capacité, en commercialisant à son tour un disque dur de 2 To (2 000 Go).



Ce Seagate Barracuda LP qui répond à la référence ST3200542AS a effectivement été repéré au Japon et testé par un site spécialisé local. Ce nouveau disque dur comporte donc quatre plateaux de 500 Go chacun fonctionnant à une vitesse de rotation de 5 900 tours par minute. Tout comme son homologue chez Western Digital, il est muni de 32 Mo de mémoire cache. Le site asiatique a mesuré des débits séquentiels de 124,0 Mo par seconde en lecture et de 121,9 Mo par seconde en écriture, pour une consommation de 6,8 watts en charge ou de 5,5 watts au repos.

Ce Seagate Barracuda LP 2 To est d'ores et déjà disponible au Japon pour environ 250 euros, soit sensiblement le même prix que le Western Digital Caviar Green de même capacité. Gageons toutefois que la fin de l'exclusivité tirera rapidement les prix vers le bas, un Seagate Barracuda LP de 1 To (référence ST31000520AS) étant attendu non pas pour la moitié du prix mais pour environ 75 euros.

Windbox D200 : un nettop Ion chez MSI

Acer ne restera pas longtemps le seul fabricant de PC à proposer une configuration de type « nettop » reposant sur la plateforme Ion de NVIDIA. Dans la lignée du Revo viendra en effet bientôt la WindBox D200 de MSI, une machine aux dimensions réduites qui adoptera elle aussi la nouvelle référence basse consommation de la marque au caméléon.

Au centre de la plateforme Ion, on retrouve pour mémoire une puce tout en un capable de gérer aussi bien les entrées et sorties et la mémoire vive du système que l'affichage puisqu'elle se dote d'un contrôleur graphique, similaire au GeForce 9400M qui équipe la dernière génération de MacBook d'Apple.

Au programme, on retrouve donc la possibilité de gérer jusqu'à 4 Go de mémoire DDR2 ou DDR3, un contrôleur HD Audio multi-canaux, une connectique Gigabit Ethernet, ainsi que la prise en charge des interfaces SATA, e-SATA et USB 2.0. Il faudra attendre l'ouverture officielle du Computex pour de plus amples détails sur cette machine, dont le prix devrait toutefois ne pas excéder les 300 euros.

Aux côtés de MSI, on notera que Foxconn ou Pegatron présenteront des machines ou des cartes mères basées sur Ion. On devrait également voir apparaitre quelques netbooks profitant de la nouvelle plateforme de NVIDIA, dans la lignée du Ideapad S12 récemment dévoilé par Lenovo, notamment chez ECS.

Enfin, impossible de ne pas signaler le prototype de nettop présenté par la firme chinoise Funtwist. Avec des dimensions extrêmement réduites et un prix de vente que l'on imagine compétitif, il pourrait sans doute connaître un certain succès sur les marchés francophones si sa référence n'était pas... « fion » !

La carte graphique la plus puissante du monde chez Asus

À défaut de véritable nouveauté au rang des cartes graphiques très haut de gamme, Asus a lui-même concocté un monstre tout droit sorti de l'espace. Baptisée Asus Mars 295 Limited Edition, cette carte graphique n'est pas une simple GeForce GTX 295 sur-cadencée comme son nom le laisse pourtant présager, mais combine en fait deux véritables GeForce GTX 285, et non deux GeForce GTX 260 comme le fait la 295 de référence.

La Mars 295 Limited Edition dispose donc de deux fois 240 processeurs de flux (pour un total de 480) mais aussi de deux fois 2 Go de mémoire vive (4 Go au total) sur une interface à 512 bit. Le GPU, les processeurs de flux et la mémoire sont respectivement cadencés à 648 MHz, 1476 MHz et 1200 MHz.

Il s'agit ainsi de la carte graphique la plus puissante à ce jour. Limiée à 1 000 exemplaires, elle sera présentée en détails au Computex 2009 la semaine prochaine et commercialisée à un prix non communiqué qu'on préfère ne pas connaitre.

ArmA 2 : nouvelles images, infos et date

Sous nos latitudes, la sortie d'Arma 2 est toujours fixée au 26 juin et Bohemia Interactive prend aujourd'hui le temps de nous détailler encore un peu le contenu de son « simulateur militaire ». Bohemia revient d'abord sur le scénario qui voit le déploiement de la 27e unité des US Marines dans l'ancienne république soviétique (imaginaire) du Chernarus. Ce petit pays est sous la menace d'une guerre civile et les cinq hommes de la « Team Razor » sont en première ligne alors que tension monte de manière palpable.

Au niveau du jeu en lui-même, il est question d'une campagne solo à « embranchements » avec divers rebondissements et un système « dynamique » de dialogues afin de donner un cachet « cinéma » à l'ensemble. Les joueurs peuvent ainsi discuter avec les autres soldats ou les civils prisonniers du conflit afin de recueillir des informations... Réalisme oblige, il faut cependant faire avec la barrière de la langue : les habitants du Chernarus parlent le tchèque, les Marines l'anglais et les Russes parlent le russe bien sûr.

Le réalisme se ressent également au niveau des 225 kilomètres carrés d'environnements extrêmement détaillés. Les développeurs insistent sur l'incroyable précision de l'ensemble basé sur des données véridiques et des photographies aériennes. Plus d'un million d'objets composent le « monde »d'Arma 2 alors que 81 armes / 136 véhicules ont été modélisés à partir de véritables schémas. En tout, les joueurs pourront arpenter le territoire au travers des 350 kilomètres de route et ainsi visiter les quelques 50 villes / villages.

La simulation militaire n'est pas moins authentique avec une gestion très précise de tous les éléments de balistique, la prise en compte des coefficients de perforation de chaque matériaux, les différents types de munitions et les conditions météorologiques. Pour Arma 2, il est question d'une intelligence artificielle « semi-automatique » : il n'est question d'aucun script, d'aucun chemin prédéfini. Afin de ne rien gâcher, un mode coopératif est de la partie et le multijoueur permettra des batailles comptant jusqu'à 50 participants.

Enfin, Bohemia Interactive devrait fournir, dès la sortie du jeu, un éditeur de missions ainsi que de « puissants outils de modification » afin que la communauté puisse donner libre court à sa créativité... Il nous tarde de tester tout ça plus en détail !